Après la destruction de « Castelveyre » (vers la fin du XIV° siècle) par les « routiers* » de Raymond de Turenne, et, avec l’accord des seigneurs des deux communautés, Castelveyre et Saint-Mitre, décident de s’unir en une « seule et même communauté, appelée dorénavant Saint-Mitre ». D’ailleurs, autrefois, le fait le plus important de la fête patronale de Saint-Mitre, d’après « La statistique de Villeneuve » (1820, environ) consistait en la construction d’un rempart en bois, lequel était attaqué par les « routiers de Raymond de Turenne » et détruit avec une mise à feu

Il y avait un second rempart, représentant le « castrum » de Saint-Mitre, attaqué lui aussi par le même « routier ».
Les habitants de cette seconde communauté parvenaient à mettre en déroute ledit Raymond et toute la population manifestait par de grands cris sa satisfaction et tous les habitants, mêlés, partaient en procession en direction de Saint-Blaise (le 3 février). C’est sous la Révolution Française, en sa période la plus anti religieuse (en 1793 ou 1794), que cette tradition semble avoir été abandonnée.

En 1890

Les années 50-60